Anaïs Georgelin a une trentaine d’années et, en l’espace de trois ans seulement, elle a occupé trois postes différents dont un au Mexique. Convaincue et passionnée, elle croyait avoir trouver le premier job parfait dans les Ressources Humaines, domaine qui correspondait à ses études antérieures. En définitive, déception sur déception, elle a finit par être désillusionnée sur le monde du travail. Elle ne se retrouvait dans aucune des entreprises qu’elle était amenée à intégrer. Culture d’entreprise inadaptée, missions déplaisantes, ou encore pratiques managériales laissant à désirer, l’ont poussé en 2014 à lancer sa propre entreprise So Many Ways.

Au fil de son parcours atypique, Anaïs Georgelin s’est aperçue qu’il était indispensable pour les collaborateurs de disposer d’outils permettant de gérer les difficultés et imprévus du quotidien et a donc décidé de pallier ce problème. Selon elle, les collaborateurs doivent arriver à anticiper au mieux la prochaine étape de leur parcours professionnel, en fonction de leurs envies mouvantes, qui s’inscrivent elles-mêmes dans une réalité mouvante.

Les changements, en effet, sont de plus en plus rapides dans un monde du travail où le temps défile en un claquement de doigt et ils peuvent se révéler comme très déstabilisants. Les métiers changent, les entreprises aussi. Les compétences deviennent donc obsolètes très rapidement. L’heure est donc au développement des “soft skills” afin de s’adapter le plus aisément possibles aux aléas auxquels tout le monde peut être confronté à un moment donné de sa carrière professionnelle.  

Pour ce faire, Anaïs Georgelin nous explique qu’il s’agit pour les collaborateurs de mieux appréhender leur environnement, de dédramatiser les difficultés rencontrées et d’identifier leurs besoins/aspirations ainsi que leurs compétences/qualités naturelles du moment afin de déceler la nouvelle direction qu’ils souhaitent donner à leur parcours professionnel.

La seconde étape, non des moindres, est d’explorer les mécanismes de décision afin de savoir si le projet en question est réalisable. Il s’agit de dresser la cartographie des possibles à travers différents critères : la faisabilité financière, le degré de désirabilité et le timing requis, avant de vérifier dans l’action si ce nouveau projet plaît réellement. Si finalement l’esquisse du projet ne semble pas satisfaisante, deux questions se posent. 1. Pourquoi ça ne me plait pas, et qu’est-ce que ça m’apprend sur moi ? 2. Comment puis-je me remettre en mouvement petits pas par petits pas ?

Ces démarches permettent de développer connaissance de soi et confiance en soi : deux “softs skills” indispensables, selon notre interlocutrice, permettant de naviguer dans un monde du travail, de plus en plus incertain. L’important est de développer sa capacité à se poser les bonnes questions, à prendre des décisions, à oser se lancer et surtout, à relire ses expériences passées pour en tirer des conclusions dans le présent et ne pas refaire les mêmes erreurs. La connaissance de soi est à ré-actualiser constamment. Une expérience, bonne ou mauvaise, permet de se (re)découvrir progressivement, par étapes. La confiance en soi, elle, se renforce dès que nous prenons des risques et que nous sortons de notre zone de confort.

L’entreprise a donc, à la fois, la responsabilité et l’enjeu, d’accompagner ses collaborateurs dans chaque étape de leur parcours professionnel afin de les fidéliser, d’accroître leur productivité et de leur apporter un sentiment fort de satisfaction personnelle et professionnelle !

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