Reconnaissance, soutien reçu, ambiance au travail, équilibre vie professionnelle et vie personnelle, bien-être : le bonheur au travail est de plus en plus au centre des préoccupations ! Pour autant, les idées reçues à son sujet se bousculent et peuvent décrédibiliser le message principal de ces nouvelles démarches QVT.

Idée reçue : le bonheur au travail dépend des autres/de l’extérieur

Le bonheur au travail n’est pas le même pour tout le monde. Pour les Canadiens ou les Britanniques, le facteur de bonheur le plus important est la fierté qu’ils ressentent à l’égard de l’organisation pour laquelle ils travaillent. Les Français ou les Allemands, quant à eux, accordent plus d’importance au fait d’être traité avec respect ou équité, de recevoir de la reconnaissance par rapport au travail effectué ou à la nature des responsabilités. Pour autant, le bonheur au travail reste quelque chose de propre à chacun. Notre manière de percevoir et de vivre les situations dépend principalement du collaborateur : à lui de valoriser les signes positifs présents dans son environnement pour ressentir davantage de bonheur au travail.

Idée reçue : le bonheur rime avec objectif atteint 

Ce n’est pas parce que vous allez décrocher la promotion que tout le monde veut s’arracher au bureau que vous serez heureux à la seconde où votre supérieur vous annoncera que vous êtes l’heureux élu ! Le bonheur n’est pas tributaire de l’atteinte d’un objectif. Il ne dépend pas non plus du regard des autres, et fondamentalement personne d’autre que vous ne peut vous l’apporter. Le bonheur dépend de  vos désirs personnels et se nourrit dès lors que l’idée d’atteindre un objectif qui vous correspond germe dans votre esprit. Lorsque vous organisez vos vacances, vous êtes déjà excités rien qu’à la réception des billets avant même d’y être, non ?

Idée reçue : le bonheur au travail est une obligation

Là encore, il appartient au collaborateur de gérer son rapport au bonheur au travail. Certains travailleurs occupent un poste pour des raisons purement économiques. Même s’ils s’investissent dans leurs tâches, que le travail fourni est très satisfaisant et que leurs managers vantent leurs résultats, leurs buts ne sont pas d’être fondamentalement heureux à leurs travails ni d’y trouver LA source d’épanouissement. Ce n’est pas ce qu’ils recherchent au travers de cette activité professionnelle. Ils seront donc peu sensibles à toutes les propositions d’afterworks, ou de réorganisation plus “fun” du travail que l’entreprise pourrait leur proposer.

En somme, le bonheur au travail, c’est avant tout la possibilité de permettre à chacun de pouvoir combler de la manière dont il le souhaite ses besoins professionnels.

Découvrez dans notre précédent article comment développer une autre compétence indispensable au bon épanouissement personnel et professionnel : l’optimisme !

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