optimisme, Olivier Toussaint

Contenus médiatiques anxiogènes, choquants et sources de division entre les membres d’une société donnée : voici le triste constat d’Olivier Toussaint. Il a donc décidé de prendre le contrepied de cette tendance quelque peu pessimiste qui, selon lui, ne fait que dresser un état des lieux des problèmes. Pour ce faire, il propose au travers de son média alternatif L’optimisme des actualités plus positives, plus saines, en mettant en lumière des actions menées partout dans le monde qui tentent d’apporter des solutions aux problèmes. Il intervient également en entreprises afin de proposer des clefs qui visent à accroître la Qualité de Vie au Travail (Q.V.T) des salariés. Par ailleurs, Olivier Toussaint nous explique que l’optimisme est loin d’être une qualité innée, c’est une compétence personnelle et professionnelle, comme une autre, à développer…

C’est tout d’abord une démarche personnelle !

Au départ, L’optimisme était un blog rédigé à titre personnel. Olivier nous explique qu’il n’avait pas pour ambition de créer une entreprise. Mais, en un mois seulement, la page Facebook comptabilise 100,000 fans. Le fondateur du média est rapidement invité à intervenir sur des plateaux télévisés ainsi qu’à la radio. Il décide d’en faire son activité principale. Désormais, son objectif est de sensibiliser les individus à des actualités positives et de les rendre acteurs de leur existence. L’optimisme se présente, donc, comme un vecteur d’inspiration.  

« L’optimisme est (…) un travail au quotidien. Ce n’est pas une qualité qu’on a ou qu’on a pas, ça se développe. »

Le jeune entrepreneur nous explique que “l’optimisme pour moi, c’est presque un acte militant. Je ne suis pas optimiste de base. Je viens du domaine de la marine et j’avais tendance à beaucoup tourner les choses en dérision. À part me faire marrer moi-même, c’était pas forcément le truc le plus efficace que j’avais à disposition pour me faire entendre. J’ai décidé de faire travailler mon intelligence différemment.” Il ajoute que “l’optimisme est une vraie démarche personnelle, un travail au quotidien. Ce n’est pas une qualité qu’on a ou qu’on a pas, ça se développe. Il ne m’est jamais arrivé autant de trucs sympas depuis que je suis devenu optimiste.

Puis, la seconde belle opportunité qui s’est présentée à cet optimiste ainsi qu’à son associée, Catherine Testa, c’est la publication inattendue de leur livre Osez l’optimisme, rédigée en majeure partie par cette dernière. Olivier nous raconte qu’au départ, “ce livre n’avait pas vocation à être publié, c’est un cadeau que nous devions donner à nos contributeurs. C’est un projet qu’on a mené de bon coeur, on s’est dit “on va les gâter” et finalement, une maison d’édition nous a contacté pour le publier. Aujourd’hui, c’est un best-seller.”

L’optimisme, une soft skill professionnelle à développer

Olivier intervient également en entreprise auprès de nombreux acteurs comme les directeurs des Ressources Humaines ou encore les responsables Communication. Lors des ateliers qu’il organise, l’objectif est de fédérer leurs énergies afin de les faire échanger sur leurs bonnes pratiques et, éventuellement, de trouver de nouvelles idées susceptibles d’améliorer la Q.V.T au sein de leur entreprise respective. 

Olivier travaille au sein de ces sociétés ou bien, propose aux managers de sortir de leur cadre de travail habituel afin qu’ils collaborent ensemble autour d’un projet commun et concret à l’extérieur. Ces derniers peuvent repartir avec des idées ingénieuses et en parler par la suite en interne dans le but d’améliorer le quotidien de leurs salariés. Simples et pratiques, ces idées positives peuvent représenter un faible coût pour l’organisation. Peu importe le contexte et le budget disponible, Olivier mentionne que “vous pouvez faire plein de choses positives à moindre coût à condition d’avoir du temps, de l’énergie et un engagement personnel soutenu”. L’optimisme est, donc, une soft skill à mettre à profit en entreprise !

« On est toujours moins malheureux d’essayer et de rater que de ne pas essayer du tout et rester bloqué dans une situation inconfortable. »

Le fondateur de L’optimisme dit que lorsqu’il ne réussit pas quelque chose, que ce soit dans la sphère professionnelle ou personnelle, il cherche à comprendre ce qu’il a appris de cet échec au lieu de voir seulement l’échec en lui-même. “Il faut se laisser le droit à l’erreur et surtout voir dans chaque erreur une opportunité de s’améliorer et de faire mieux la fois d’après” dit-il en concluant “on ne peut pas avoir de regret quand on entreprend une action ! On est toujours moins malheureux d’essayer et de rater que de ne pas essayer du tout et rester bloqué dans une situation inconfortable.” Ces conseils avisés semblent avoir réussi à ce jeune homme qui a appris à sourire à la vie et, dans un second temps, qui à récolter les fruits de sa positive attitude !

Autre soft skill devenant de plus en plus indispensable en entreprise : la bienveillance ! Retrouvez notre article dédié ici !

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