La qualité de vie au travail – plus communément appelée QVT – est l’ensemble des recommandations pour lutter contre les risques psycho-sociaux en entreprise. C’est également un argument d’une culture d’entreprise qui se veut fun et dans l’ère des préoccupations. Mais, la QVT c’est aussi beaucoup d’idées reçues…

La qualité de vie au travail n’est pas :

  • Seulement la mise en place d’un environnement de travail cool et décontracté où les babyfoot et les photos d’équipe collées au mur règnent en maîtres. En effet, la QVT n’a pas pour but d’améliorer la qualité de vie des collaborateurs au travail ou de créer une ambiance et des espaces favorables à la performance. Les démarches QVT ont pour objectif d’améliorer la qualité du travail des collaborateurs : l’intérêt se porte donc sur de nouvelles manières de travailler, plus saines. Elles englobent alors toutes les thématiques de protection sociale, physique, intellectuelle ou managériale.
  • Une démarche provenant uniquement des instances dirigeantes. Pour que la QVT ait un impact, celle-ci requiert un travail d’écoute et d’échange entre toutes les personnes qui constituent l’entreprise. Les démarches doivent être basées sur les besoins réels et doivent refléter les différents aspects du bien-être en entreprise : l’aménagement des locaux, les mesures de protection de la santé (au travers des semaines de sensibilisation à certains troubles ou à la mise à disposition de fruits frais), l’encadrement du travail (respect des week-ends ou de l’équilibre professionnel/personnel et de la gestion de carrière) et même les activités distractives (toutes les initiatives extra-professionnelles).
  • Un pôle de dépense inutile. Les démarches QVT sont accompagnées d’une diminution notable du niveau de stress moyen, du nombre d’arrêts de travail,  de l’absentéisme et augmentent la productivité, la motivation et la mobilisation des équipes. Elles fidélisent aussi les collaborateurs, entraînant des économies sur les processus de recrutement. De même, ces démarches sont étroitement liées à la prévention des RPS : toutes deux sont mesurées à partir des mêmes indicateurs (absentéisme, accidents du travail, baisse de productivité…). La qualité de vie au travail est néanmoins une démarche plus optimiste, en agissant au plus proche du quotidien du salarié.

Selon une étude du cabinet Deloitte, la reconnaissance, le contenu du travail, le mode de management et l’équilibre professionnel sont reconnus par la moitié des salariés comme facteurs principaux de la Qualité de Vie au Travail. À surveiller et à valoriser, sans pour autant tomber dans des clichés ou dans de fausses idées !

Source : Etude Deloitte, 2017

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